

Année de parution : 1999 |
Pays d’origine : États-Unis |
Édition : CD, Palace – 1999 |
Style : Folk, Americana, Alt-Country, Slowcore |
I see a darkness est un album lent, sombre et beau à la fois
C’est de la musique oui, mais c’est pas de la musique à la fois. C’est quelque chose d’envoûtant et lorsqu’on écoute ça, on ne peut faire rien d’autre en même temps. Pas pour rien que Johnny Cash ait décidé de faire une reprise de la pièce titre.
Au tout début de l’album le ton est donné. La pièce « A Minor Place » commence avec un piano dark qui est clairement accordé un ton plus bas. On peut s’imaginer que tous les autres instruments se sont accordés à celui ci, et c’est parti, ça va être dark! Tout est à sa place, le frottement des balais, les petits claviers cheap, le côté un peu croche habituel des musiciens de Bonnie, spontanés.
La chanson suivante commence tout doucement pour finir en gros buzz avec des voix qui vous feront lever le poil sur tout le corps.
Ensuite viens « I see a darkness » (la chanson titre) qui est rien de moins que son chef-d’œuvre.
Je vais m’abstenir de vous parler du reste des chansons sur cet opus car j’ai bien l’impression que je risque de me répéter.
I see a darkness mérite toute notre attention, tant au niveau de la musique qui est si envoûtante qu’au niveau du songwriting qui est, comme d’habitude, rempli de poésie
I know that some day buddy,
We’ll have peace in our lives
Together or apart
Alone or with our wives
And we can stop our whoring
And pull the smiles inside
And light it up forever
And never go to sleep
My best unbeaten brother
This isn’t all I see…
Comment ne pas fondre ?
Bel article.
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