

Année de parution : 1975 |
Pays d’origine : Zambie |
Édition : Vinyle, Now-Again Records – 2014 |
Style : Zamrock, Heavy Psych, Garage Rock |
Le premier album de la famille Ngozi est un des disques-manifestes du Zamrock ; rock zambien très « garage » s’inspirant grandement du côté de l’occident (Black Sabbath, Hendrix, James Brown). Le leader de ce quatuor légendaire est le guitariste Paul Dobson Nyirongo (renommé Paul « Ngozi » par ses fans, « Ngozi » voulant dire « Danger »). Et ouais la dangereuse famille porte très bien son nom. Voulez-vous du gros criss de FUZZ en pleine tronche (et par là, j’entends de COPIEUSES quantités de FUZZ) ?!? Voulez-vous une avalanche de riffs psychédéliques ultra pesants qui passent toujours proche de faire éclater des petits amplis africains cheapos et qui souvent écrasent à peu près tout dans le mix !? Vous aimez la musique sous-produite et rentre-dedans, qui, de surcroît carbure plus au feeling qu’à la technicité (ici quasi absente, voir la section rythmique amateur et pourtant jouissive) ?!? Le premier Ngozi Family se dresse là pour vous les amis, le sourire pernicieux solidement scotché aux lèvres. C’est un disque cru, tapageur, corrodant, énergique, insolent, casse-cou et casse-oreilles, juvénile, plus punk que punk… et terriblement FUN à écouter.
Conditions d’écoute optimales : Fin de soirée calorifique, avec une bonne bière à la main (ou autre drogue de votre choix), le cul solidement enfoncé dans un divan moelleux et surtout, avec le volume à FOND. Laissez vous recouvrir l’appareil auditif tout entier par cette matière sonore lo-fi et croustillante à souhait. Laissez vous piquer par ces abeilles guitaristiques qui viennent vous frôler le tympan (un peu comme la gratte sur « A minha menina » des Brésiliens d’Os Mutantes). Impossible de ne pas passer un succulent moment avec cet album.
Dans un même état d’esprit, Salade vous recommande :


